Actualité

Une nouvelle version du laboratoire HarshLab offrira des capacités d'essai et de R&D singulières à l'industrie offshore

21 mai 2021
HarshLab

L’infrastructure fournit des informations sur le comportement des matériaux, composants et équipements en fonctionnement dans la zone atmosphérique, la zone splash, en immersion, en soute et dans les fonds marins.

Le laboratoire HarsLab consacré à l’essai de matériaux et de composants en milieu réel offshore a permis à une vingtaine d’entreprises d’obtenir de précieuses informations sur la corrosion, le vieillissement et le fouling de leur matériel en milieu marin. Plus de 500 éprouvettes et échantillons ont été testés. Ce mois de mai, le laboratoire fête ses trois ans d’exploitation en haute mer, chez BiMEP.

La première version du HarshLab ouvre la voie à une nouvelle version. Cette infrastructure, dotée de meilleures prestations et capacités, permettra de nouveaux essais et activités de R&D destinés à améliorer la compétitivité de l’industrie offshore.

La structure du HarshLab se trouve actuellement en phase de construction, supervisée par IDOM. Dans quatre mois, quand elle aura jeté l’ancre face à la côte d’Armintza, elle permettra aux entreprises basques de faire face à d’ambitieux projets de recherche liés au domaine offshore.

À propos du nouveau HarshLab

Le nouveau HarshLab disposera d’une connexion au réseau électrique et de communication grâce à un câble ombilical qui connectera le laboratoire au réseau sous-marin dont dispose BiMEP. Cette connexion offre au HarshLab la possibilité d’essayer des équipements en fonctionnement à bord et facilite la manipulation des charges grâce à divers systèmes embarqués : grue hydraulique, bec de grue extérieur et palans intérieurs.

Le laboratoire mesurera 8,5 m de diamètre sur 7 m de hauteur totale. Il obtient une plus grande capacité d’essai d’échantillons et d’équipements dans les mêmes zones d’exposition que la version antérieure : atmosphérique, splash et immersion. Le HarshLab 2.0 permettra aussi d’effectuer des essais en soute et de descendre des échantillons dans les fonds marins, à 65 mètres de profondeur.

Il comprendra d’autres équipement singuliers : deux cavités libres dans le fond pour essayer des connecteurs, risers et ombilicaux ; un modem sous-marin pour permettre à des éléments submergés de communiquer avec la surface ; une station météo ; et un petit ROV (Remotely Operated Vehicle) sous-marin à bord. Le système de communications transmet tous les signaux acquis à bord par le biais des fibres optiques du câble ombilical de la structure.

Plus d’informations